Dans la continuité du cycle l’amour sous le capitalisme, la présentation du livre Avoir ou être de Erich Fromm (1956), sociologue et psychanalyste marxiste de l’école de Francfort.
Mais on commence avec la série télévisuel "The Walking Dead" et ses multiples embranchements quasi infinis qui permettent de nous projeter dans une situation de crise apocalyptique permanente en accentuant et en mettant en relief l'essentiel du fonctionnement des sociétés subsumées sous le capital, sans qu'il n'y apparaisse aucune réelle contradiction, ni d'alternative porteuse d'un autre type d'organisation sociale. Le premier niveau d'entendement est donc la peur mais surtout la satisfaction de ne pas encore connaître ces outrances morbides. La fonction horrifique rend ainsi notre quotidien moins terrifiant et notre avenir peut-être moins monstrueux. Mais, une lecture plus critique et au second degré nous permet de considérer ce type de séries comme un aveu de la course folle du système vers des catastrophes inégalées et son absence totale de perspectives réellement humaines. Cette course catastrophique et mortelle porte en elle négativement le communisme comme besoin et nécessité. « Le communisme est la connaissance d'un plan de vie pour l'espèce humaine.» (Prometeo, 1952) Qu'est-ce qu'on prométéo pas de nos jours ;)
La Distropie, c'est de la diffusion futile, des revues, des brochures, des livres, des vinyles, des lance-pierres, du rouge à lèvres anti-bolchévick, du pilipili pour les cheveux indomptables, du bon vieux punk qui fait mal aux orteils, de la grande littérature à vomir debout, des lances anti-toux foudroyantes et de la mauvaise humeur comme il se doit. Tout ce grand trafic se fait sous le manteau, dans la pénombre et le désordre des lieux malfamés de la société du spectacle.
Un peu comme la messe mais là c'est chaque 4ième mercredi du mois, on partage, sur les ondes de Radio Air Libre, nos trouvailles, des textes, des livres, des skeuds.